Il faut croire que nous avions encore un
peu de sommeil à récupérer, puisque nous nous sommes réveillés plus tard que
prévu ce matin. Nous avons donc décidé de prendre ça tranquille pour ce 1er
janvier 2014. Nous avons pris la décision de ne pas allé de l’autre côté du Nil
aujourd’hui. La Vallée des Rois, ce sera pour demain.
Richard m’a plutôt proposé de visiter le
temple de Luxor, le musée de Luxor et de terminer la journée par une balade en
felouk. J’aurais bien aimé commencer ma journée entourée des splendeurs de la Vallée des Reines, mais ce n’est que partie remise. Nous entreprenons notre
marche vers le temple de Luxor, situé tout près de l’Iberotel. Encore une fois,
nous nous faisons intercepter à de nombreuses reprises sur notre parcours. J'avoue que je voudrais tous les aider et je déteste me sentir aussi impuissante face à tant de misères. Nous
commençons notre tournée en entrant dans une mosquée qui a été intégrée dans le
site du temple de Luxor. Je dois donc retirer mes chaussures, mais on ne me
demande pas de porter un voile.
Par la suite, nous visitons le Temple de Luxor
et ses nombreuses statues et murailles impressionnantes qui rappellent que de
nombreuses civilisations se sont succèdées à la tête de cet état de l’Afrique
du Nord. Comment ne pas se questionner sur les raisons qui ont entraîné la
défaite de l’empire égyptien.
En route vers le musée de Luxor, nous nous
faisons dire que le musée ferme à 13h par manque de touristes et qu’il est déjà
13h. J’avoue que j’ai eu peur pour rien,
puisque Richard recommande quand même d’aller vérifier sur place et que nous
apprenons qu’il ferme plutôt à 14h. Nous réussissons une visite éclair de ce
très beau musée en moins d’une heure ! Il fallait voir Richard débattre
avec le garde du musée quand ce dernier a voulu nous faire sortir du musée
alors qu’il était 13h55 selon le iPhone de Richard.
À notre sortie, nous décidons d’aller faire un
tour de calèche pour nous rendre dans un marché, mais surtout pour sauver le
cheval d’un jeune homme qui nous propose un tour. Richard se sent heureux de l’aider, mais
déchante assez vite quand ce dernier décide de passer dans une mince allée de
marchands de toutes sortes. On se fait même débarquer dans une petite boutique
d’épices et dans un marché d’attrappe touristes. Nous devons réexpliquer à notre
chauffeur que nous ne voulions rien acheter, mais seulement faire une balade de
reconnaissance des lieux.
Après un échange musclé entre Richard et le
jeune homme, nous rentrons à l’hôtel pour faire le plein de la batterie de la
caméra et vider les cartes mémoires. J’en profite pour faire une baignade. Et
oui, même si la piscine est extérieure et qu’elle n’est pas chauffée, la
température est assez clémente pour me permettre de faire quelques longueurs en
ce 1er janvier.
Notre pause pm étant terminée, nous
entreprenons la dernière étape de notre journée. Nous sommes à peine sortis de
l’hôtel qu’un jeune homme, Mahmoud Mohamed, alias captain Cook, nous propose une
bonne offre pour notre sortie en felouque sur le Nil. Il nous conduira à l’île
aux bananes pour le coucher du soleil. Comme il n’y a pas de vent, notre
capitaine nous explique que nous devrons nous faire tirer par un bateau moteur
jusqu’à l’île puis nous reviendrons à voile.
J’avoue avoir été un peu déçue par l’île aux
bananes, où nous sommes finalement débarqués moins de 30 minutes pour admirer
de nouveaux condos et manger des bananes.
Le retour est beaucoup plus calme. Nous prenons le thé en nous laissant
bercer par le courant et les manœuvres de notre capitaine. Ce dernier nous
avoue être une victime collatérale des manifestations qui se tiennent dans le
nord du pays. Il explique que même lors de la révolution de 2011, Luxor n’a
jamais été un lieu de combat. Pourtant, tout comme le reste du pays, sa ville
subit les conséquences économiques de la baisse du tourisme.
À la fin de notre trajet, nous convenons de
nous revoir le lendemain, car c’est finalement lui qui nous conduira de l’autre
côté du Nil, dans la Vallée des Rois! En espérant ne pas nous faire avoir
cette fois.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire