Ouf !!! Je suis déjà rendue à la fin de la 2e journée… disons que la 1ère journée a passé… un peu rapidement ! Pour résumer notre départ, nous avons pris l’avion à Montréal le 27 décembre vers 19h, après le tchin que tant de gens ont vu sur facebook, destination Amsterdam. Après un vol de nuit d’environ six heures où je n’ai pu dormir étant donné trop de bons films, dont l’excellent néerlandais Het diner, nous atterrissons à… sept heures du matin heure locale d’Amsterdam. Et pas question d’aller se coucher, puisque notre vol pour le Caire ne repart qu’à 20h50 le soir et que Richard Leclerc a décidé de faire mon initiation d’Amsterdam. Mais pas celle du type que vous imaginez… nous sommes restés sages.
Nous marchons donc jusqu’au train pour nous
rendre au centre-ville sous un ciel gris. Première chose à faire, prendre un
bon café latté au Café Van Gogh, et oui, nous sommes à Amsterdam. Nous nous
retrouvons donc à siroter la précieuse boisson chaude sur le bord d’un des
milles canaux. Nous marchons ensuite vers le musée du même nom. Après près
d’une heure de marche, nous croisons une patinoire extérieure. À première vue,
cela peut paraître normal en hiver, mais ici, il fait plus de cinq degrés et il
n’y a pas de neige. En plus, le soleil chasse même les nuages et le gazon est
même plutôt vert !
Arrivés au musée, nous constatons qu’il y a
plus d’une heure d’attente, mais Richard insiste, c’est un musée à voir
absolument dans cette ville. J’avoue que la visite fût plus
qu’intéressante. Malheureusement,
puisque la visite de ce musée est plutôt longue, il ne nous reste que le temps de manger une
bouchée dans un sympathique pub néerlandais… accompagnée d’une Heineken bien
sûre ! S’ensuivit une course folle
vers l’aéroport entre les nombreux vélos et la marée humaine qui est venue
célébrer au Winter Market… Dommage que nous devions déjà quitter, car je pense
qu’il me reste beaucoup à découvrir de cette ville.
L’avion vers Le Caire repart à 20h50 pour un
vol de plus de quatre heures. Nous atterrissons finalement à 2h10 du matin,
heure locale égyptienne, avec encore de l’attente pour le visa et pour les
douanes. Heureusement, c’est avec un miracle comme le demande Richard que la
navette pour le Novotel arrive. Premier constat, ceux qui se plaignent de la
qualité de l’air au Québec n’ont pas pris une bouffée égyptienne. Ce qui fait
qu’au moment de déposer les bagages et de se mettre au lit, cela fait pour moi
près de 48 heures que je n’ai pas dormi.
Jour 2
Malheureusement, trop de temps de sommeil à
rattraper fait que nous nous levons à… midi ! Une douche, un bon
cappuccino et c’est déjà la course pour essayer de profiter de cette 1re
journée au Caire, car le musée de la capitale ferme à 16h30. Richard négocie un taxi et en route pour le
musée du Caire. Avis à ceux qui se plaignent de la conduite de certaines
personnes au Québec, ils n’ont rien vu. Ici, la ceinture de sécurité ne sert
pas, même pour les enfants, les sens uniques et les lignes blanches ne veulent
rien dire.
Après un parcours stressant, nous sommes
accueillis par de nombreux chars d’assauts, des soldats et des barbelés. Malgré
cette présence inquiétante, nous réussissons à entrer dans le Musée du Caire.
J’avoue que ma bouche est restée ouverte devant tant de pièces historiques racontant
un passé si fascinant. J’aurais bien porté certains bijoux de Toutânkhamon et de
Nefertiti. Bien hâte de voir la suite dans les jours suivants. En sortant, nous
nous arrêtons pour prendre rapidement la fameuse photo avec le sphinx, car je
constate qu’un soldat portant une mini mitraillette qui vous demande de
circuler est un élément convaincant pour quitter les lieux.
Nous reprenons ensuite notre taxi pour un
arrêt-photo sur la désormais mythique Place Tahrir, dont Richard m’a tant parlé
après y avoir été en janvier 2011. Comme nous n’avons toujours pas eu le temps
de manger, notre chauffeur nous conduit au restaurant conseillé par Christian
Mésenge, le directeur du Département Santé de l’Université Senghor où Richard
donnera sa formation la semaine prochaine. Situé dans un quartier huppé de la
ville et sur le bord du Nil, le Left
Bank se révèle un excellent choix. Le canard glacé et la crème brûlée y
sont délicieux.
De retour à l’hôtel, c’est déjà le temps de
refaire les bagages pour quatre autres journées de découvertes.
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